[Audio] GAADA spéciale Festival DZ World Music de Constantine

107 ELGAADA 21.05.2011, 46.39 MB MP3
[podcast]http://ia700606.us.archive.org/6/items/107Elgaada21.05.2011/107Elgaada21.05.201146.39M.mp3[/podcast]

1ère édition du festival DZ World Music Constantine – Tyaco enflamme la salle

Première soirée de DZ World Music à Constantine et très certainement des raisons de saluer l’initiative de l’association «Miracle des Arts » et plus particulièrement sa cheville ouvrière, Khaled Redouane et Hichem Djeghri.Bien sûr, ce rendez-vous musical printanier n’aurait jamais pu se tenir sans la présence essentielle, parce que financière, matérielle et administrative, de l’Office communal de la promotion des activités culturelles et artistiques dont le plus grand mérite de ses responsables est de s’être littéralement consacrés à tout ce qui peut concerner l’évènement en tant que moment convivial.
En fait, la présence des représentants des pouvoirs publics a été marquée par l’absence de discours officiels pompeux qui avaient pour habitude de rogner non seulement sur le temps du spectacle, mais irritait les spectateurs et parfois les musiciens eux-mêmes.
Même s’il y a un brin de décalage par rapport à l’heure prévue du début de la soirée, les centaines de personnes présentes n’ont à aucun moment exprimé ou laissé entrevoir un quelconque agacement.
C’est le groupe Ethnosphère de Constantine qui a eu le privilège d’ouvrir cette première édition de World Music. Il s’agit d’une formation créée en 2005. Comme l’indique son nom, le groupe pratique un patchwork sonore ethnique.
Dans la ville des Ponts, les gens qui les connaissent se souviennent du démarrage de leur expérience et de leurs styles variés (asiatique, péruvien, celtique, andalou, blues, tindi, mexicain et jazz manouche).
Comme pour respecter les normes, le groupe sera appelé à faire une mue dans sa composition humaine dans la mesure où quelques-uns de ses membres décident de partir pour être évidemment remplacés.
L’arrivée de Djamel Djaad (guitare, guitare basse, mandole, mandoline), Nadir Bouda (derbouka, cajon, congas, maracas, karkabou), Belahmar Djebrane (guitare et flûte), Lyes Bendib (violon), Adel (guitare basse) modifie quelque peu leur registre.
Sur les huit morceaux qu’ils ont joués en débutant par «Ydoum h’nakoum» du patrimoine musical national, ils plongeront la salle dans une ambiance féerique, notamment sur les morceaux où la flûte affirme sa prépondérance.
Toutefois, compte tenu de leur longueur, les morceaux n’arrivent pas à éviter une certaine… langueur mais également conduisent, quoique brièvement, à une sorte de cacophonie qui rompt le charme opéré. Cela ne réduit en rien le talent des musiciens.
Les salves d’applaudissements du public, les sifflets à tout rompre des jeunes en sont le meilleur témoignage. Tyako, un groupe français dont les membres affirment leur diversité régionale tout en insistant sur leur complémentarité, musicalement parlant, a très nettement marqué la grande différence entre les deux styles programmés pour cette première soirée.
Jazz classique ou contemporain joué à partir de leurs propres compositions (en grande partie dû au claviste Yoann Turpin, un virtuose) sur un excellent agencement des sonorités, malgré la grande faiblesse de l’acoustique d’une salle (palais de la culture Malek-Haddad) qui a montré ses limites sur ce plan.
Dominique Gatto au saxophone, Philippe Chevalot à la guitare basse, Yoann Turpin au clavier et Jonathan Thillot à la batterie ont pratiquement «séquestré» le public à chaque fois qu’ils jouaient.
Mieux encore, au moment où les musiciens égrenaient un titre «fou» sur le plan rythmique, une coupure de courant intempestive mettait out le claviste et le bassiste. Dominique Gatto et Jonathan Thillot rebondiront, superbement, en assurant duos et solos respectifs de saxophone et batterie jusqu’au rétablissement du courant.
Une attitude qui induisait ipso facto la reconnaissance du public qui saluera la performance et surtout l’humilité des deux musiciens qui, à aucun moment, ne l’ont «joué» autrement qu’en sauvant les apparences quoi qu’il arrivait. Un doigté qui renseigne sur le respect que la formation française a témoigné au public.
A. Lemili 18 Mai 2011
http://www.latribune-online.com

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1 Comment

  1. Bonjour, nous sommes à la recherche des coordonnées de l’association Miracle des Arts. Nus avons eu un contact de leur part pour le festival DZworld music en octobre et novembre, puis plus rien… Merci.

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