Cinéma HARRAGAS par MERZAK ALLOUACHE

S Y N O P S I S
harragas1-merzak-allouache Notre histoire raconte l’odyssée d’un groupe de jeunes algériens qui traversent clandestinement la méditerranée avec pour objectif d’atteindre le sud de l’Espagne, porte d’entrée de l’Eldorado Européen tant convoité.
Hassan «le passeur» se charge de former un groupe de clandestins potentiels, qui permettront la réussite de la traversée. Quatre de ses amis et six « brûleurs » venus du Sud de l’Algérie participeront à l’aventure. Ces derniers sont acceptés car ils financeront une grande partie de la traversée.
C’est une véritable opération de commando – avec une organisation matérielle sans faille – qui est préparée minutieusement et dans le plus grand secret par Hassan, Nasser et Rachid. On achète la barque, le moteur, le GPS… On guette la météo…
Mais les impondérables vont très vite s’accumuler avec pour commencer, l’irruption d’une jeune fille : Imène, la fiancée de Nasser.
Un deuxième problème, beaucoup plus grave, se profile à l’horizon. Le groupe qui prépare fébrilement le départ ne s’inquiète pas de la présence d’un homme mystérieux qui les surveille.
Le jour du départ, l’homme mystérieux, sous la menace de son arme, embarque de force.
La traversée pour atteindre les côtes de l’Espagne qui se trouvent « juste en face » de l’Algérie commence.
N O T E D’ I N T E N T I O N
J’ai écrit cette histoire après m’être longuement documenté, tant sur la base de témoignages directs, que sur des articles de presse ou des rencontres diverses avec des jeunes concernant le problème totalement nouveau que vit l’Algérie : le phénomène des clandestins que l’on surnomme les « harragas » ou « brûleurs » qui fuient leur pays clandestinement pour échapper à la misère.
Imitant les africains, les marocains, les tunisiens, aujourd’hui, des centaines de jeunes algériens franchissent régulièrement et très souvent au risque de leur vie, la méditerranée à la recherche de l’Eldorado Européen.
Lorsque j’ai commencé à écrire, j’étais loin de me douter que ce problème allait prendre aussi rapidement une telle ampleur pour devenir une préoccupation nationale, censée interpeller les plus hautes autorités algériennes.
Malgré des départs de plus en plus nombreux, des corps sans vie repêchés chaque semaine, des articles de presse virulents, la constitution d’associations de parents de jeunes disparus en mer, aucune véritable solution humaine et politique n’est envisagée pour circonscrire ce phénomène qui touche un pays pourtant riche par sa rente pétrolière.
Il y a bien sûr, et seulement, la répression, puisqu’un jeune clandestin risque aujourd’hui cinq années de prison pour tentative de traversée illégale de la méditerranée.
Ces nouveaux “boat people” sont le symbole du drame que vit la jeunesse algérienne tiraillée entre l’islamisme radical qui crée le kamikaze, l’émeute collective qui embrase très souvent les villes et les villages, le suicide individuel ou la fuite en groupe par tous les moyens d’un pays qui semble figé et n’offre plus rien à ses enfants…

Merzak Allouache

MERZAK ALLOUACHE

Merzak Allouache suit en 1964 des études cinématographiques dans la section réalisation de l’Institut National du Cinéma d’Alger, où il réalise Croisement, son film diplôme. Après Le Voleur, son premier court métrage, il complète sa formation par des stages à l’IDHEC en 1967 et à l’ORTF en 1968. Il travaille également comme assistant sur quelques films. Merzak Allouache réalise des documentaires, des émissions humoristiques pour la télévision algérienne et plusieurs longs métrages de fiction dont Omar Gatlato présenté à la Semaine de la Critique en 1977, « BAB EL OUED », présenté dans la section Un Certain Regard en 1994 ou encore la comédie « Salut Cousin! », sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs en 1996.
Après un documentaire pour Arte (Vie et mort des journalistes algériens) et plusieurs téléfilms, le réalisateur revient au cinéma en 2001 avec « L’autre Monde ». L’année suivante, il pousse son ami Gad Elmaleh, rencontré sept ans plus tôt sur le tournage de « Salut Cousin! », à transposer sur grand écran l’un des personnages de son one-man show, le travesti romantique « Chouchou », dans une comédie dont il assure la mise en scène. Fidèle à ce registre, Merzak Allouache renoue avec ses racines pour diriger en 2004 le trio Faudel, Samy Naceri et Julie Gayet dans « Bab el web », un film léger avec en toile de fond les rencontres via internet en Algérie.
F i c h e A r t i s t i q u e
Rachid Nabil ASLI
Nasser Seddik BENYAGOUB
Hakim Mohammed TAKERRET
Imène Lamia BOUSSEKINE
Hassan Okacha TOUITA
Mustapha SamirEL HAKIM
Tahar Abdelkader MOHAMED
Ali Abdelatif BENHAMED
Tewfik Mebarek FARADJI
Hamid Rachid ZAMOUCHE
Omar Yacine NACEUR
Khaled Belkacem BENTATA
Mounir Abdellah BESHGHIR
F i c h e T e c h n i q u e
Realisateur Merzak ALLOUACHE
Auteurs Scénario Merzak ALLOUACHE
Producteurs LIBRISFILMS (France) BAYA FILMS (Algérie)
1ère Assistant Dimitri LINDER
Mixage François GROULT
Scripte Anne Marie GARCIA
Régisseur général François PASCAUD
Directeur de production Marc FONTANEL
Montage image Sylvie GADMER
Montage son Mourad LOUANCHI et Julien BOURDEAU
Musique originale David HADJADJ

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