Festival de Djoua. Le retour de Amazigh Kateb

La montagne de Djoua a vibré mardi dernier aux rythmes des chansons explosives et engagées de Amazigh Kateb.
Il est de retour à Djoua pour donner, une nouvelle fois, du plaisir à son public. L’artiste a interprété la fameuse chanson intitulée Bonjour ma vie, tant aimée par les spectateurs, et dont le texte n’est autre que l’écrit de Kateb Yacine, son père et l’un des grands écrivains algériens. Le public s’est régalé avec d’autres titres interprétés durant cette soirée : Mociba, Al Djazzaïr, Djamaïca et une kyrielle d’autres chansons. Il y avait beaucoup de monde pendant cette quatrième soirée du festival de Djoua. Plus que durant les concerts précédents. «Les gens trouvent de moins en moins de difficultés à rejoindre le nouveau site», rétorquent certains visiteurs du festival, qui en est à sa troisième édition. D’autres estiment que, mardi dernier, «la plupart des présents sont venus spécialement pour voir Amazigh Kateb.»
Les vigiles et organisateurs avaient d’ailleurs du mal à gérer un public qui désirait s’approcher au maximum de la scène. A cinq mètres à peine de celle-ci, un groupe de jeunes fans n’a pas arrêté de reprendre à tue-tête les titres de son idole. On aurait dit qu’ils voulaient égaler le volume de la sonorisation. Certains parmi les admirateurs disputaient les premiers rangs. Le concert a duré jusqu’au petit matin.
Cependant, il est vrai
qu’Amazigh s’est longuement fait attendre avant de monter, en dernier, sur scène, suscitant ainsi l’impatience du public qui criait son nom. Alors que l’animation artistique avait commencé, des fans faisaient la file indienne devant la tente qui servait de loge pour l’artiste. La foule était telle que le chanteur ne pouvait même plus sortir. «Formidable, inoubliable, sensationnel, gigantesque», commentaient des présents, subjugués par Amazigh. Certains sont là depuis le début, ils n’ont raté aucune des soirées de Djoua. «J’adore Amazigh, j’ai profité à fond en criant et en dansant avec lui», nous raconte Fouad, un désormais abonné du festival.
La soirée de mardi dernier a vu se relayer sur scène plusieurs chanteurs, dont des Tunisiens, des Malgaches, et bien entendu des Algériens, comme Ahfir Youcef, titulaire du deuxième prix du festival de la chanson kabyle, Cirta et Wissam, deux chanteuses prometteuses et Kaci Bousaâd.
Le lendemain, Akli Yahiaten, Brahim Tayeb, entre autres chanteurs, étaient au programme d’une soirée qui a duré jusqu’à une heure et demie du matin face à un public fidèle. Le festival a été clôturé hier soir avec une soirée consacrée en hommage à Slimane Azem.
Ithri Belatèche
EW 24 07 2011

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