Afrocubism en tournée cet été 2011

Afrocubism est le résultat de la collaboration entre les musiciens les plus reconnus de Cuba et du Mali – Eliades Ochoa ou Bassekou Kouyate, par exemple.
Découvrez cette fusion musicale inédite, l’idée originale de Buena Vista Social Club!
En tournée cet été dans toute la France :
Le 15 juillet à Arles (13) – Les Suds à Arles
Le 16 juillet à Vence (06) – Nuits du Sud
Le 17 juillet à Perpignan (66) – Les Estivales de l’Archipel
Le 3 aout à Sète (34) – Fiest’ A Sète
Le 4 aout à Marciac (32) – Jazz in Marciac
Le 6 aout à Crozon (29) – Festival du Bout du Monde
Le 13 aout à La Petite Pierre (63) – Au Grès du Jazz

La genèse de ce disque remonte à 14 ans. Passionné par les liens entre les musiques maliennes et cubaines, le producteur Nick Gold entendait réunir à Cuba la crème des musiciens des deux pays. Les visas des Maliens n’arrivèrent jamais et Gold, avec l’aide de Ry Cooder, improvisa un plan de repli pour le moins heureux : l’aventure du Buena Vista Social Club, et ses 8 millions de disques vendus.

C’est notamment à l’instigation de deux des protagonistes initialement prévus, les Maliens Bassékou Kouyaté (n’goni) et Djelimady Tounkara (guitare), et d’un troisième qui fit partie de l’aventure, le Cubain Eliades Ochoa (chant/guitare, la voix de Chan Chan), que Nick Gold s’est décidé à finalement donner vie au projet. Complètent le casting : Toumani Diabaté (kora), le plus proéminent des musiciens maliens aujourd’hui, Kassé Mady Diabaté, chanteur de l’Orchestre National Badema dans les années 70, le balafoniste guinéen Lassana Diabaté, ainsi que les membres du groupe d’Eliades Ochoa, le Grupo Patria. Les musiciens ont enregistré à Madrid dans les conditions du live, tous ensemble dans la même pièce. Un parti pris qui donne à cette rencontre sa pleine mesure et contribue à sa réussite totale.
Le répertoire mêle morceaux originaux (dont quelques instrumentaux nés sur le moment), classiques cubains (« Guantanamera », « La Culebra » de Benny Moré, « Para Los Pinares se va Montoro » de Compay Segundo) ou maliens, avec notamment une version étourdissante de « Jarabi ». Mais c’est la beauté des entrelacs des instruments à cordes qui emporte l’auditeur : porté par de légères percussions, guitare, n’goni et kora tissent des toiles d’une formidable subtilité, entre lesquelles sinue le balafon, ici dans le rôle du piano cubain. Rappel d’une époque où l’Afrique post-indépendance se trémoussait au son des musiques cubaines, Afrocubism dessine également de nouvelles passerelles entre les deux pays au gré de l’imagination féconde des musiciens. La palme revient à Tounkara qui, non content de signer l’un des plus beaux titres du disque avec « Nima Diyala », libère de sa guitare des gerbes de notes sensuelles et profondes, d’autant plus lumineuses qu’elles se posent sur l’éclat mat des instruments acoustiques. Puisse ce disque apporter à cet immense musicien la reconnaissance mondiale qu’il mérite.
Bertrand Bouard
Via http://afrocubism.mondomix.com/

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