Alger – Concert de Boubacar Traoré – 19-01-2012

Lieu : Centre Culturel Français (CCF)
Date : De 19:00 à 21:00

Boubacar Traoré porte en lui toutes les beautés du blues africain. Parmi les trésors de la musique mandingue, ce diamant possède l\’éclat noir d\’une exceptionnelle pureté. Aucune autre voix que celle de \”Kar Kar\” – celui qui sait dribbler, surnom donné par ses amis, amateurs comme lui de football, ne mêle avec une authenticité aussi émouvante les limons du fleuve Niger à ceux du Mississipi. Son jeu de guitare autodidacte, unique, inimitable, doit beaucoup à la kora dont il s\’est inspiré. Mais on y trouve des couleurs et un phrasé qui rappellent ceux des grands bluesmen noirs américains du Sud profond : Blind Willie McTell, Robert Johnson, Muddy Waters… Boubacar Traoré : chant – guitare ; Demba Camara : percussion ; Vincent Bucher : harmonica.
Ali Farka Touré, pourtant de trois ans son aîné, l’appelait toujours “grand frère”. Dans les rues du quartier de Lafiabougou, à Bamako, il lui arrivait même de porter sa guitare. Par respect. Par égard pour son ancienneté dans la profession. C’est qu’au lendemain de l’indépendance, Boubacar Traoré avait ouvert une brèche dans laquelle se sont engouffrés depuis tous les grands noms de la musique malienne, de Salif Keita à Amadou & Mariam. Pour eux, il y a eu un avant et un après Mali Twist. Enregistré en 1963 dans les studios de la radio nationale, le morceau est inaugural à plus d’un titre. Dans l’intro, Boubacar imite le chant du coq, avant d’inciter ses compatriotes expatriés à revenir au pays construire un avenir forcément radieux, le tout sur un back beat à la What’d I Say

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