Via http://www.maalem-abdellatif.com
La naissance et l’enfance
– Son père est LHACHMI Ben Simo, un adjudant Nassiri d’origine, sa mère est Ziyneb faisait le tissage à la main, sa grand-mère paternelle est Fatima OMAR issue de la Zaouïa Ennassiriya qui se situe au sud du Maroc, son oncle est Hamido Ben Simo, né à Marrakech .
Comme viendra ci-après, ces proches là ont marqués la vie du Maallem MAKHZOUMI et surtout lors de son enfance .
– Il est né, Abdellatif ELMAKHZOUMI, le premier Janvier 1939 à Marrakech, Riad Laarouss au quartier Aarset Ben Brahim. Au Mssid (l’école coranique), il a commencé son éducation à l’âge de deux ans. A cet age il a été fort attaché à sa grand-mère paternelle qui a veillé sur lui avant et après la mort de sa mère a l’âge de quatre, et de son père a l’age de onze ans dans un accident de route après la grand-mère, c’était a sa tante de s’occuper de lui et de ses frères. Le Maallem Abdellatif a vécu l’expérience d’une enfance plus ou moins dure et orpheline qui devrait sûrement avoir son effet sur l’art de l’artiste .
– A son jeune age il a travaillé à la boulangerie traditionnelle (le Farrane) de l’artisan boulanger Si Mohamed Ouled Mama qui lui initia dans ce métier qui a été,comme d’autre, celui des Maallems de la l’art de Gnaoua. Par la suite ELMAKHZOUMI a l’âge de sept ans déménage avec sa famille au quartier Riad Laarouss puis au quartier Elkasba ou il a repris le travail dans le même métier .
Les premiers étincelles
– Auparavant la majorité des Cheikhs ne pratiquaient pas la musique Gnaoua comme un métier qui leur assurent de quoi vivre comme est le cas dans notre temps. Ces Cheikhs exerçaient plutôt des métiers traditionnels qui sont considérer maintenant une artisanat et un patrimoine, des métiers tels : Tgabbaset, Tadellaket, Tafrarnet et d’autres,et cette réserve est, peut-être, due à l’aspect de spiritualité attribué à cet art qui révèle d’une complexité de rituels qui accompagnent le long de la veillé (Leila) ou se déroule la pratique de ces rituels .
– Le Maallem Abdelatif ELMAKHZOUMI n’a pas sorti à son rôle de cette tradition puisqu’il a été un apprenti boulanger et un tel milieu était d’une manière ou d’une autre le milieu idéal ou on peut découvrir mais implicitement ce qu’est ce petit univers car les Cheikh ont toujours tâcher à ce qu’il soit un sacré à ne pas révéler les secrets pour les indiscrets .
– Ainsi notre Maallem a servit dans la boulangerie de Si Mohammed OULED Mama au quartier ou il est venu au monde et après dans la boulangerie du quartier Alkasba sous la tutelle du maître artisan Mohammed AL’ISSAOUI .
– Entres 1953 et 1954 cette fois-ci dans la boulangerie se trouvant à Bab Doukkala, à Derb Elhalfaoui, pas très loin de l’ex- résidence du Pacha ELGLAOUI, le Maallem Abdellatif travaille à la boulangerie du Ahmed ELBSSIR. Un soir le Maallem Abdellatif et après avoir terminé son travail au Farrane ou il passait ces nuits, observe une bande de gens qui ont éveillé sa curiosité et il les a suivi jusqu’à la demeure ou ils entrèrent et il entra. C’était des Gnaoui portant leurs instruments : deux Ganga et un Hajhouj. Le Maallem Abdellatif passe la nuit entière ne savant rien de ce qui se déroulait ni pour quelle cause ces gens sont tous réunis. Néanmoins il était très épris et ébloui par la découverte d’un quelque chose plus fort qui deviendra après sa passion et son ultime centre d’intérêt. Le lendemain matin il rentre au Farrane et le ferme sur lui et dort comme jamais il n’a fait mais il se fait virer par conséquent à cause de sa négligence .
– Cette veillé spirituelle Gnaoui était sous la direction du fameux Maallem Lahcen ENNAJAR le Cheikh du fameux Hmida BOUSSOU. Le Maallem ENNAJAR devient après le cheikh initiateur du Maallem Abdellatif.
– Ce fut le début d’une carrière et d’un vrai et authentique style Gnaoui qui a apporté à cet art de transe et de mystères une nuance ou un timbre d’innovation distinguée relatif au savoir faire du Maallem Abdellatif ELMAKHZOUMI. Cette renommé, il l’a été certifié par Le Maallem Lahcen en présence des Gnaoua de la deuxième génération .
Plusieurs Cheikhs initiateurs :
– Nous citeront ici quelques Cheikhs que le Maallem a appris de leur érudition en servant en tant que percussionniste Koyo (danseur Gnaoui) ou bien alors ils étaient initiateurs. Ils sont nombreux; alors nous nous contenteront de citer les plus fameux, ceux dont les Gnaoua mentionnent le plus souvent dans leurs chants :Ba Saleh Dabbagh, Ba Boujamaa, Ba Kbiri, HALLOUQ, Ba Omar MENQAR, Ahmed Ouled IJJA, Mohammed KOCHIN, Si Mohamed LAQRAA, EL MANSOUM, Moulay Abdelaziz (El Azizi), Lhaj AAOUIRA, Si Mohammed SAM, Hmida BOUSSOU, Ba Hajoub Ouled FDILA, Si Mohammed EL ISSAOUI, El Mehdi RAFFAA, El Ayyachi BAkBOU, Teyeb Ouled Mi Stra, Teyeb ElKhaddar, ELBRIGHLI, Si Mohammed ZOUITNI, Moulay Hassan ELALAOUI, Ba Abdelkader BOUKHRISS, et bien sûr le Maallem avec lequel Abdellatif a passé le plus de temps comme élève apprenti, Le Maallem LAHCEN ENNAJAR .
– Il est important de dire que ces Cheikhs appartenaient ou plutôt pratiquaient différent styles tel le style Soudani qui est relève de l’ authenticité de cet art et de son origine, et qui est en voie de disparition, le style Abdellaoui, et le style Marssaoui et qui est le plus répandu de tous .
– Le Maallem Abdellatif ELMAKHZOUMI clarifie que l’excellence ou l’érudit dans l’art Gnaoui n’est pas seulement celui qui a le savoir faire des instruments musicaux ou celui qui réalise des belles performances, mais plutôt il est indispensable pour chaque Maallem de connaître en outre quelle relation y a-t-il entre la musique Gnaoua et les fins spirituelles désirées par la MQADMA ou LMLAYKIA qui, en coordination avec le Maallem, organise de tas de choses pour accomplir la tâche spirituelle exigeante et serpentine pour que toutes les parties soient satisfaites. C’est la musique Gnaoua de QAA EDDAR ( centre de la demeure ou privée ) apprise et initiée par les Cheikhs et les Mlaykiyat, ajoute le Maallem Abdellatif .
[Audio] Maâlem Abdellatif El Makhzoumi
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