« Bleu, blanc, vert » dans l’Algérie indépendante

1962. A l’école, Lilas et Ali apprennent brusquement qu’il est interdit d’utiliser le crayon rouge.
Le papier reste blanc, l’encre reste bleue, mais les corrections se feront dorénavant en vert. Il n’est pas question de maintenir le bleu blanc rouge, couleurs de la colonisation.
A partir de cet acte fondateur, les deux héros de « Bleu, Blanc, Vert », roman ironique et amer de Maïssa Bey, disent leurs vies parallèles et racontent trente ans d’Algérie indépendante, de 1962 à 1992 où tout bascule avec la victoire du Front Islamique du Salut aux élections.
Maïssa Bey, même si elle n’a pas encore atteint la notoriété – du moins en France – de Boualem Samsal ou Yasmina Khadra, est aujourd’hui une des grandes voix de la littérature algérienne. Une voix qui a surgi au cœur des années noires, celles qui frappèrent l’Algérie en 1990.
Kheireddine Lardjam est un jeune metteur en scène qui vit et travaille en Algérie.S’il adapte ou plutôt prolonge, ici avec l’adaptateur Christophe Martin, le livre de Maïssa Bey, c’est parce que le texte, exempt de toute tentation nationaliste, est un témoignage contre l’oubli des affres du passé.
Avec Malika Belbey, Samir El Hakim, Larbi Bastam (chant).
Mardi 9 mars à 20 h 30 au théâtre d’Orléans.
Tarifs : 20 € (TR 15 et 12 €).
Tél. Atao : 02.38.62.27.79.
http://www.larep.com/alaffiche-15947.html

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