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Clôture du Festival du théâtre amazigh de la Soummam Hommage à Slimane Azem

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L’association Etoile culturelle a clôturé la 10e édition du festival du théâtre amazigh de la Soummam organisé du 17 au 20 du mois en cours, en collaboration avec la Direction de la culture de Béjaïa et l’APC d’Akbou, en hommage aux artistes disparus, Slimane Azem et Cheikh Nordine.
Une douzaine de troupes théâtrales originaires des wilayas de Bouira, Tizi Ouzou, Oran et de Béjaïa se sont produites simultanément dans les communes d’Akbou (maison de jeunes A/Rahmane Fares et salle de cinéma du 20 août 56), de Seddouk (Akhenak), d’Ighram (Taslent) et de Chellata (Felden et Fethoune). Il s’agit des troupes théâtrales Igawawen (Larbâ Nath Irathen), Tagharma (Chellata), Ikhoulaf (Ath Aïssa Mimoun), Ithri Adelsan (Akbou), Isegaden n Tafat (Ath R’zine), Tigawt d wawal (Oran), Itran (Illoula), Afara (Tichy), Tadukli (Aokas), le jeune artiste (Ath Laaziz), Tilawt et Aweghlis (Chemini).
Elles y ont joué les pièces théâtrales intitulées respectivement Yewhec lfil, arnu-d gmas, Hommage à S. Azem et Chikh Nordine, Tagrawla, Tighri n twenat, Tilleli, Bu tmelghight d bu tselghight, Tayri tegga tmacint, Lmizan uchengal, Taberwit, Asklu anagaru, Alakhert yedren et Inevgi n ccitan. Une conférence-débat ayant pour thème «le théâtre et les jeunes» a été aussi animée par Djamal Benaouf, écrivain et dramaturge, au centre culturel d’Akbou.
Après avoir rappelé le rôle joué par le 4e art dans la sensibilisation du peuple algérien avant et pendant la révolution armée, le membre de la troupe Tigawt d wawal pour laquelle il a écrit et mis en scène la pièce théâtrale d’expression amazighe intitulée Bu tmelghight d bu tselghight fera remarquer, en citant comme référence le théâtre populaire cher à Kateb Yacine, que «ce genre théâtral constitue une arme avec laquelle nous continuons à militer pour nos idées dans le but d’éveiller les consciences.
Il constitue aussi un miroir dans lequel nous pouvons nous regarder.» Mouloud Salhi, président de l’AEC, tient à interpeller, encore une fois, la ministre de la Culture et le wali de Béjaïa quant à l’urgente édification d’infrastructures culturelles dignes d’une ville comme Akbou. Les spectacles qui se sont déroulés dans l’exiguë maison de jeunes Abderrahmane Farès ont connu, en effet, une affluence nombreuse malgré la chaleur suffocante qui y règne en ces soirées ramadhanesques de ce mois de juillet. «Je rends aussi hommage aux jeunes qui nous ont accompagnés ces dix dernières années et sans lesquels nos activités n’auraient pas eu lieu», ajoutera notre interlocuteur.
H. A. D.
El Watan le 27.07.14

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