A l’avant-garde de la chanson contestataire et militante.
En préparation depuis une année, le troisième album de Debza est finalement sorti et est en vente dans les kiosques depuis près de deux semaines. Le premier et le deuxième album sont sortis sous forme de cassettes alors que le troisième est en CD édité par Izem production. Dans cette dernière sortie de Debza (le poing, ndlr), la troupe présente neuf chansons sous la direction artistique de Bazou qui en a fait les arrangements. Au plan artistique, on sent une nette amélioration par rapport aux deux albums précédents. La qualité du son est bien meilleure.
Quant au contenu, ce troisième album est globalement composé de reprises et d’anciennes chansons à l’exception de Tkharssat lagoual édité et rendu public pour la première fois dans cet album.
Le texte est de Mahmoud Rachedi, un ancien membre de Debza. Mahmoud a créé cette chanson en 1986 et ne l’a interprétée que lors de rencontres restreintes entre amis et militants, notamment dans des campings ou lors des universités d’été du PST.
Un poème épique écrit dans une langue vernaculaire puisée dans la douleur et les souffrances des prolétaires : «Les paroles se sont tues, les montagnes se sont effondrées, les crocs acérés sont visibles, les monstres sont apparus au grand jour, le soleil s’est incliné et aucun tamis n’a pu le cacher, j’étais drogué et j’ai repris mes esprits pour dire, je n’ai jamais été responsable.» Ce texte magnifique en arabe algérien, a été enveloppé dans une mélodie originelle inspirée du rai bédoui, construite autour d’une phrase musicale de Blaoui El Houari. Mais Debza a quelque peu modifié le rythme et la mélodie, ce qui a atténué de sa puissance, décalant les paroles de la musique. Un autre texte de Mahmoud Rachedi est repris dans cet album avec de nouveaux arrangements.
La première version, chantée par Debza au début des années quatre-vingt, était une parodie de Djibouha ya louled de la troupe El Bahara interprétée par Sadek Djemaaoui. Quant au reste du répertoire, il est constitué de Amarazg’na de Ferhat Imazighen Imoula, l’école, Amkhikh de Mohya, interprétée par Slimane Azem, un beau texte sur les événements d’Octobre 1988, Salima d’Amrache Ali, Ma Andna ma Ghanina, texte de Hassen Ziani chanté par Ali, du groupe Idheflawen, traduit vers l’arabe algérien par Debza et, enfin, Ghadwa (demain), une belle chanson d’espoir et de rêve pour un idéal à construire.
Par Abdelkrim Ghezali
18 02 2010
http://www.latribune-online.com/culture/29844.html
azul
azul for evrey body ba voilla hchicha barak ellaho fik 3la koli hal ba ana chuis fan ta3 groupe debzaba bezaf bezaf par ce que nachfa avant 88 mon pere chra la c7 ta3 group debza ch kroi la premier hiya ach karawak fe lecol ya wlde ou 2 c7 s’et allese allense