>> ENTRETIEN. Affaire Hacène Bouguerra : « Je suis victime d’une décision de justice discriminatoire à caractère raciste en France, et c’est la présidente du Syndicat National de la Magistrature qui en est l’auteur.
M. Bouguerra vit et fait sa vie en France depuis plus d’une vingtaine d’années. Il a été confronté à une situation de discrimination raciale de la part du système judiciaire de la république. D’abord le Conseil de prud’hommes qui a rendu un jugement entièrement à charge, pour la simple et bonne raison qu’un ami de la partie adverse a siégé comme conseiller. Le procureur Général lui dira, à ce sujet, qu’il n’y a rien à faire ! ! Cette décision a été confirmée, pour l’essentiel, par la suite par l’arrêt de la Cour d’Appel qui n’a tenu compte d’aucune pièce présentée par la défense de M. Bouguerra.
>> Entretien Audio (MP3)
[podcast]https://ia601005.us.archive.org/13/items/Emission08122013HaceneBouguerraPart2/Emission-08122013-hacene-bouguerra-part2.mp3[/podcast]
Pour obtenir le licenciement de M. Bouguerra, le président de l’association qui se disait son ami fit appel à des témoignages pour le moins farfelus dont celui de l’ancien collaborateur. Ce dernier après avoir remis son témoignage à charge, se fit à son tour licencié…
Il faut retenir nous dit M. Bouguerra que le président de l’association était en situation d’illégalité absolue. C’est un hors-la-loi qui a pris cette décision.
Pris de remords et de regrets, l’ancien collaborateur revient vers M. Bouguerra son ancien directeur, lui indiquant qu’il a été contraint de témoigner contre lui. Il lui remit l’attestation règlement ainsi qu’une pièce justificative : un courriel par lequel lui demande de témoigner contre M. Bouguerra contre sa régularisation financière. C’est le deal ! La plainte pour extorsion de témoignage est toujours entre les mains du procureur de la république depuis près de 3 ans ! !
L’ancien collaborateur fit le même parcours judiciaire que M. Bouguerra. Cependant, pour lui la cour d’appel accéda à toutes ses revendications. Sur deux revendications communes, et plus particulièrement la classification du poste de travail, la cour d’appel classa l’ancien collaborateur nettement au-dessus de M. Bouguerra. Comment peut-on prendre une telle décision ? Le parcours, les expériences, les diplômes, les compétences sont toutes en faveur de M. Bouguerra et largement conformes à la convention collective.
Il faut souligner, selon lui, son collègue, a été largement indemnisé, conformément au droit et que lui été exclu du champ d’application des lois de la république.
Ceci est une discrimination clairement établie et son caractère raciste ne fait aucun doute.
Selon M. Hacène Rabah Bouguerra, cette discrimination caractérisée et démontrée par le contenu des deux arrêts rendus pour lui et son collègue français, ne peut s’expliquer que par le « racisme de ceux qui ont instruit cette affaire depuis le début ».
Face à cette situation, aucune instance, ni administration n’a voulu le défendre, même pas les associations de défense des droits des citoyens issus de « la diversité » et dites antiracistes.
Malgré toutes les démarches pour faire valoir ses droits, M. Hacène Rabah Bouguerra n’a rien obtenu car il se trouve que la magistrate qui a rendu les deux décisions de justice dont celle de M. Bouguerra, clairement discriminatoire, n’est autre que la Présidente du Syndicat national de la Magistrature.
A partir de là, toutes les institutions de la république, vont tout faire pour qu’un black-out total entoure cette affaire.
Voilà résumé un peu cet entretien, n’hésitez pas à le diffuser largement, notamment auprès des médias. C’est ainsi que le système judiciaire se déciderait enfin, à rendre justice à M. Bouguerra. Cette situation, est, à mon avis, une honte claire pour le pays qui se dit des droits de l’homme et de l’égalité de tous devant la loi.
Samir le 08 12 2013
Pour www.elhouria.com