Jean Ferrat plusieurs fois censuré

• Dans les années 60 et 70, Jean Ferrat a souvent subi la censure. Voici quelques-unes de ses chansons interdites d’antenne au prétexte qu’elles étaient trop politiques.
« Nuit et brouillard » (1963), où il est dit : « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, Nus et maigres tremblants dans leurs wagons plombés … » Le disque se vend à plus de 300.000 exemplaires, en pleine vague florissante des yéyés.
« Potemkine » (1965), que Jean Ferrat, qui ne s’est jamais produit dans les pays de l’ex-bloc communiste, a écrite et composée à la gloire des marins du cuirassé de la mer Noire, dont la mutinerie marqua le début de la révolution russe de 1905.
« Ma France » (1968) : ici, le chanteur s’attaque aux gouvernants, dont il dit : « Cet air de liberté dont vous usurpez aujourd’hui le prestige… »
« Au printemps de quoi rêvais-tu ? » (1969) est une chanson inspirée de mai 68.
« Un air de liberté » (1975), chanson sur la fin de la guerre du Vietnam où il est dit : « Ah ! Monsieur d’Ormesson, vous osiez déclarer qu’un air de liberté flottait sur Saigon, avant que cette ville s’appelle ville Ho Chi Minh », l’opposa à Jean d’Ormesson, alors directeur du Figaro. Celui-ci, s’estimant diffamé, obtient d’Antenne 2 que la chanson soit retirée d’une soirée consacrée à Jean Ferrat. Finalement, la chaine accorde au chanteur de lire une déclaration préalable expliquant pourquoi l’émission est tronquée. « Je n’ai rien contre lui, contre l’homme privé. Mais c’est ce qu’il représente, (…) la presse de la grande bourgeoisie qui a toujours soutenu les guerres coloniales, que je vise à travers M. d’Ormesson ».
Via http://www.lakoom-info.com/

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