Karim Abranis «Le style rock est en voie de développement en Algérie»

Karim Abranis. Leader du groupe pop-rock kabyle Abranis

Entouré par ses nombreux fans à la fin de son spectacle donné à l’occasion de la célébration du nouvel an berbère, au stade Rabah Bitat de Bouira, Karim Abranis, pilier de ce groupe légendaire, nous a accordé un entretien à chaud, écoutons-le.
-Quel est votre sentiment à l’occasion de ce spectacle ?
C’est un plaisir de retrouver le public de cette jolie ville à l’occasion du Yennayer. Ce n’est pas la première fois que l’on vient. Et nous sommes très heureux d’être là, aujourd’hui. Aussi, nous profitons de cette occasion pour transmettre à notre public nos meilleurs vœux.
-Les Abranis ne sont-ils pas en tournée, notamment pour la promotion de votre dernier album Rewayeh (Divertissement) ?
On ne peut pas dire que nous sommes en tournée, mais nous avons des concerts comme ça, ponctuellement, mais ce n’est pas une tournée au sens propre du terme. J’avoue que nous avons beaucoup de demandes pour l’année 2012, en Algérie comme à l’étranger.
-Quels sont vos projets ?
Il y a un projet qui est déjà entamé, le dernier album fait partie du troisième volume. C’est un DVD qui retrace la vie du groupe. Ce n’est pas de la fiction, ce sont des documents tirés de faits réels, lors de nos concerts organisés dans plusieurs villes du monde. Donc, c’est la suite de ce projet.
-Quel est votre regard sur le style rock en Algérie qui est méconnu par le public ?
Je pense que le style rock est nouveau dans notre notre pays, il est en voie de développement et en extension en Algérie. Et ce style n’a jamais été porté au sommet. Il est en voie de renaissance. Je pense aussi que le public en a plus que marre de la routine.
Des dizaines d’artistes font presque la même chose avec le même style, le même rythme et les mêmes gammes. Nous, à chaque fois qu’on anime des concerts, on y est bien accueillis, la preuve aujourd’hui. D’ailleurs, la sortie de notre dernier album a connu un grand succès, il a été très apprécié par le public.
Amar Fedjkhi
EW 07 02 2012

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