Les musiciens cubains qui accompagnent Amazigh Kateb

Javier Campos Martinez commence à jouer la rumba dès l’age de six ans. A sept ans, il intègre la Comparsa del Alacran de son quartier, le Cerro, où il apprend la percussion telle qu’on l’apprend dans la rue, c’est-à-dire de manière traditionnelle.
En compagnie de Lopez Clemente Guillermo et de Villareal Penalver Alberto, il s’initie aux batá, tambours utilisés dans les cérémonies de Santeria dont la richesse rythmique est considérable (plus de 150 rythmes), et collabore régulièrement avec la chanteuse Diaz Ramos Lien. Il devient Omo Aña (maître des tambours sacrés). Héritier de deux grands maîtres de la musique traditionnelle, Angel Bolaño et Regino Jimenez, il a acquis une profonde connaissance de la musique afro-cubaine.
En 1997 à La Havane, l’ensemble Afrekete est créé autour de plusieurs générations de musiciens cubains. Leur premier disque, Iyabakua puise dans le répertoire traditionnel de la musique afro-cubaine (yoruba, carabali, bantu, arara) et populaire (rumba, son). Une première tournée en Europe en 2000 les amène à se produire dans de nombreuses salles et festivals.
Il participe également à plusieurs formations musicales : Oba Ilu, Bayuba Cante, Mark Lotz. Il joue aussi aux côtés d’Omar Sosa (tournée internationale 2002), d’Orlando Poleo, d’El Hadj N’Diaye, de Marta Galarraga ou encore de Julien Lourau. Membre du collectif Rumb Abierta, il contribue à développer la rencontre entre les musiques cubaines et le jazz. On le considère aujourd’hui comme l’un des plus éminents interprète de la jeune génération des percussionnistes cubains.
El Watan 02 10 2015

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