Né en 1984, Nadir Leghrib est un jeune artiste bônois. Il s’est fait connaître, au début, par ses reprises du groupe grunge Nirvana d’où le surnom «Nadir Nirvana». Par la suite, il se met à écrire ses textes et à composer sa propre musique. Un style nouveau qu’il crée et qu’on pourrait appeler le « chaâbi-grunge». C’est de la poésie à partir du langage courant populaire qui voit ainsi le jour. Un langage drôle et émouvant à la fois.
Dans ses chansons, c’est le quotidien du jeune Algérien qui est relaté : problèmes sociaux, de cœur, les désillusions. Depuis ses débuts, il enchaîne les scènes et les concerts à Annaba, et il devient très vite connu et apprécié des jeunes qui se reconnaissent dans ses chansons. Sa notoriété s’étend alors au-delà de Bône, et il animera des concerts à Guelma, Constantine puis Alger. La capitale, la plaque tournante du métissage culturel, lui réserve un bon accueil.
Il a participé à plusieurs concours régionaux, notamment celui du CCF d’Annaba et le concours national de la radio chaîne III (Turbo music). Le 6 mai 2010, à Constantine, Nadir a assuré la première partie du concert de Cheikh Sidi Bémol. Les médias se sont beaucoup intéressés à cet auteur-compositeur, que ce soit la presse écrite ou la radio comme radio-Annaba et radio chaine III, ainsi que des passages à la télévision nationale.
Nadir Leghrib demeure très productif et écrit constamment de nouveaux textes qui s’ajoutent à son répertoire riche déjà d’une cinquantaine de titres. Il commence à se faire connaître et apprécier par le publique algérois, grâce à des concerts de plus en plus fréquents. Sur scène avec sa voix cassée et sa guitare sèche, Nadir Leghrib interprète en acoustique ses titres langoureux. Rares sont les personnes qui résistent à la vague de mélancolie qu’ils dégagent.
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Amine Idjer
(15/10/2010)
Nadir Leghrib: fusion entre le grunge et le chaâbi
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