Artiste phare de la nouvelle génération d’artistes algériens, belle, généreuse, sensible et émouvante, Souad Massi déborde de talent et d’humanité. De sa voix douce et pure, elle fait chanter la langue arabe sur des musiques proches du folk-rock. Mais son militantisme, sa popularité et son courage l’ont mise sous les feux des projecteurs.
Fondamentalement libre et généreuse, Souad Massi a 26 ans, une voix en or et un talent étincelant. Elle a inventé un folk-rock algérien tout en finesse et en harmonies délicates, assis par des textes humanistes et sensibles. Née à Alger le 23 août 1972, Souad est issue d’une famille d’artistes.
Son frère aîné est compositeur, son frère cadet fait du New-Jack, sa petite sœur danse… Elle-même, très tôt, a su qu’elle deviendrait chanteuse. Jolie petite fille dotée d’un beau brin de voix, elle a suivi sagement des études de musique classique arabo-andalouse, de solfège et de musique classique universelle. Ces années d’études confèrent aujourd’hui une grande rigueur à ses compositions et un sens aigu de l’instrumentation juste. Dès l’âge de 17 ans, elle arpente les scènes de spectacles, seule avec sa guitare. Mais parallèlement, elle joue dans un groupe de flamenco, « Les Trianas d’Alger ». C’est un flop monumental. Cet échec la laisse par terre, elle songe à tout abandonner. Heureusement, son frère (celui qui fait du New-Jack) la pousse à continuer. Alors elle reprend sa guitare, trouve son style, et là… immédiatement les radios tombent sous le charme. On l’invite dans toutes les émissions. La télé suit. Le public est emballé. Il faut dire que la belle -outre son talent indéniable- est absolument craquante : elle est fine, sensible, intelligente, humble, chaleureuse… Bref, c’est une personnalité hors du commun. Epaulée par son groupe « Atakor », elle sillonne le pays et toute l’Algérie résonne de leur rock (voire hard rock).
En 1997, ils sortent leur première cassette qui atteint des records de vente. Dans la foulée, ils tournent deux clips, régulièrement programmés à la télévision. Seulement voilà, elle est trop populaire, trop libre, trop engagée et « on » essaye de la faire taire. « Mais… je ne peux pas être indifférente à ce qui se passe autour de moi ! « . Pour Souad la réponse est évidente : elle continue de plus belle. Lors de ses concerts, elle fait systématiquement monter sur scène une personne du public pour dialoguer pendant une vingtaine de minutes. » Tant pis si ce passage est censuré à la télé… Au moins, je fais ça pour les 800 personnes qui sont présentes » expliquait-elle à l’époque de sa voix douce avec un grand sourire. Pas de démagogie là-dedans (à moins que la démagogie consiste à rechercher les coups de couteau…) mais plutôt un respect profond de la démocratie et de la liberté. Mais les choses deviennent de plus en plus difficile pour Souad. Le cabinet d’urbanisme où elle travaille (elle est titulaire d’un diplôme d’État d’ingénieur) est obligé de la licencier suite à diverses pressions. Elle traverse alors une période très dure, tant matériellement que psychologiquement, et la jeune chanteuse est sur le point de tout abandonner. C’est alors que survient l’invitation pour participer au festival Femmes d’Algérie, organisé à Paris au Cabaret Sauvage à l’initiative d’Allalou, un ex-journaliste de la radio et de la télévision algérienne vivant en exil en France, et de l’association « Bled connection ».
Souad arrive en France le 10 janvier 1999. Il règne une ambiance incroyable au Cabaret Sauvage où toutes ces femmes algériennes se retrouvent, toutes générations et origines régionales confondues, unies dans leur lutte au quotidien pour défendre la Liberté. Un mélange de fête (nous sommes en plein ramadan) et de combat contre les intégrismes. Le public parisien découvre Souad Massi, ébahi par sa présence, bouleversé par sa voix et par cette fabuleuse capacité à transmettre l’émotion par-delà les barrières de la langue. Complètement emballés, les membres de l’équipe de Mondomix décident de lui donner un coup de main.
Quelques semaines après la fin du festival, ils font écouter un enregistrement réalisé lors de » Femmes d’Algérie » au directeur artistique d’Island. Celui-ci craque immédiatement. Avec une audace certaine et en dépit de tout ce que l’on pourrait présupposer d’une grosse compagnie de disques, il laisse carte blanche à la jeune artiste. Comprenant d’emblée l’univers musical et poétique de Souad, il fait appel à Bob Coke (arrangeur de Ben Harper) pour réaliser le disque. Souad et Bob travaillent d’arrache-pied pour bâtir les ambiances propres à chaque composition. Le résultat est un superbe album où se côtoient divers styles musicaux (folk, chaâbi, rock…) dont chacun reflète une facette du talent de la belle tout en construisant un voyage cohérent à travers ses chansons.
Des chansons que Souad peaufine sur le terrain car, parallèlement à l’enregistrement du disque, elle enchaîne concert sur concert. Elle multiplie les » premières parties » prestigieuses : Orchestre National de Barbès, Thierry Titi Robin , Geoffrey Oreyma… et, surtout, Idir, dont elle assure même l’ouverture d’un concert à l’Olympia le 13 décembre 1999 (soit moins d’un an après être arrivée en France !).Mais ce n’est pas parce qu’elle vit désormais à Paris qu’elle en oublie sa patrie d’origine. L’Algérie est toujours au cœur de sa musique et de sa vie. Par-delà la Méditerranée, son combat continue. Et même si sa famille est restée là-bas, elle veut profiter des moyens et de la liberté de parole qu’elle a en Europe pour dire plus fort encore ce qu’elle chante depuis des années. Sans forfanterie ni militantisme, mais avec un constant souci de justesse et de lucidité, elle explique ce qui se passe là-bas au quotidien. » Si on ne fait des choses comme ça, cela voudrait dire que les terroristes gagnent. Que tous les intellectuels qu’ils ont tués sont morts pour rien « .
Le plus bouleversant, c’est qu’elle vous dit ça sur le ton de l’évidence, comme s’il s’agissait d’une chose toute simple. Elle s’appelle Souad Massi et elle est formidable.
Magali Bergès
http://souad_massi.mondomix.com/fr/artiste.htm
salut hchicha , reda d’alger voila tres simple je suis tombe, et bien tombe dailleur sur votre site web qui merite grand salut, et chapeau bas . monsieur , je suis tres content de voir et lire et de vous ecoutez sur le net pour la simple raison, c’est que vous porte en vous tout l’amour du bled sans aucune demmagogie
bonne continuation vous este une des personnes certainement qui ce soucis de tout ce qui de l’invention et la creativite dans le domaine des echanges culturelles et dela communication positive. et je remerci encore tout vos amies qui vous soutienent salut l’ami a bientot
des parole un timbre de voix a te donné la chair de poule,
« anaya 3aicha fi nar kali souar idahki »